Ricinus communis

nom scientifique : 
Ricinus communis L.
Famille : 

Distribution géographique

 

Largement répandue dans les zones tropicales, probablement originaire d’Afrique.

 

Description botanique

Herbe dressée, ayant souvent l’apparence d’un arbuste. Feuilles orbiculaires, palmées-lobées, lobes ovés-oblongs ou lancéolés, acuminés, irrégulièrement glandulaires-dentés. Inflorescences terminales, en grappes pédonculées, fleurs monoïques, sans pétales, avec pistil pour les supérieures, les inférieures portant les étamines. Capsules presque sphériques, munies d’épines souples, septicides, avec graines ellipsoïdales.

Voucher(s)

Faujour,10,BAR

Rouzier,70,SOE

Jiménez,47,JBSD

Longuefosse & Nossin,34,HAVPMC

Boulogne,TH,17,UAG

mal de tête :

feuille, naturelle, écrasée ou broyée dans de l’huile, application locale3-5

traumatisme :

feuille écrasée, application locale11

maux de dent :

feuille, décoction, rinçages buccaux et application locale6

affection ganglionnaire :

huile de la graine, application locale1

mal de tête :

huile de la graine, application locale2

entorse :

huile de la graine, application locale7

traumatisme :

huile de la graine, application locale7

asthme :

huile de la graine, friction du thorax1

pneumopathie :

huile de la graine, friction du thorax1

asthme :

huile de la graine, sirop, voie orale1

pneumopathie :

huile de la graine, sirop, voie orale1

asthme :

huile de la graine, voie orale6,9

pneumopathie :

huile de la graine, voie orale6,9

constipation :

huile de la graine, voie orale4,7-8

rhumatismes :

feuille chauffée, application locale1

entorse :

feuille écrasée, application locale11

brûlure :

feuille séchée pulvérisée, application locale1

brûlure :

huile de la graine, application locale1

rhumatismes :

huile de la graine, friction1,10

parasitoses intestinales :

huile de la graine, voie orale8

Contre la constipation :

Prendre l’huile de la graine (acquise en pharmacie ou dans un établissement de santé autorisé) à raison de 1 à 3 cuillerées (15-45 millilitres) pour un adulte, de 1 à 3 petites cuillerées (5-15 mL) pour un enfant de plus de 2 ans et de 1 à 5 millilitres pour un enfant de moins de 2 ans. Administrer en une seule prise par voie orale et à jeun. Accompagner éventuellement de lait, de thé, ou de jus de fruit38.

Contre brûlure, pneumopathie et l'asthme, affection ganglionnaire, mal de tête, rhumatisme, entorse ou traumatisme :
Lavez la lésion avec de l'eau bouillie et du savon en particulier en cas de brûlure, appliquer l'huile sur la zone affectée, 2 à 5 centimètres cube avec un linge propre ou un pansement en cas de brûlure et en quantité suffisante pour frictionner (en cas de pneumopathie ou d'asthme) ou enfin pour de petits mouvements de massage circulaire dans les autres cas.

Egalement en cas de brûlure, mal de tête, rhumatisme, entorse ou traumatisme, on peut prendre 30 grammes de feuilles fraîches ou séchées, chauffées ou écrasées selon les cas, appliquer sur la zone affectée, couvrir avec un linge propre et renouveler 2 à 3 fois par jour.

Contre le mal de dents :
Préparer une décoction avec 30 grammes de feuilles dans 4 tasses (1 litre) d'eau, faire bouillir pendant 5 minutes dans un récipient ouvert. Laisser refroidir, filtrer et faire un bain de bouche 3 fois par jour, en prenant soin de ne pas ingérer.

Toute préparation médicinale doit être conservée au froid et utilisée dans les 24 heures.

Selon l’information disponible :

L’emploi de l’huile de la graine pour affection ganglionnaire, brûlure, rhumatisme, entorse ou traumatisme, est classé REC sur la base de l’usage significatif traditionnel documenté par les enquêtes TRAMIL, les études de toxicité et l’information scientifique publiée.

Si l’état du malade se détériore, ou que l’affection ganglionnaire, brûlure, rhumatisme, entorse ou traumatisme dure plus de 7 jours, consulter un médecin.

Toute application topique doit se confirmer à de strictes mesures d’hygiène, pour empêcher la contamination ou une infection supplémentaire.

Limiter son usage traditionnel à des brûlures superficielles (lésion épidermique), peu étendues (moins de 10% de la surface corporelle), et localisées en dehors de zones à haut risque telles que le visage, les mains, les pieds et les parties génitales.

L’emploi contre le mal de tête, le mal de dent, de l’huile de la graine pour la pneumopathie, l’asthme, de la feuille pour les brûlures et les rhumatismes, est classé REC sur la base de l’usage significatif traditionnel documenté par les enquêtes TRAMIL et les études de toxicité.

L’emploi de l’huile de la graine par voie orale contre la constipation, pneumopathie, asthme et parasites intestinaux, est classé REC sur la base de l’usage significatif traditionnel documenté par les enquêtes TRAMIL et l’information scientifique publiée.

En cas d’emploi de l'huile de graine par voie orale, n’employer qu’à dose unique.

La pneumopathie, l’asthme et les affections ganglionnaires représentant un risque pour la santé, consulter un médecin au préalable. L’emploi de ce remède peut être considéré comme un complément du traitement médical, sauf contre-indication.

La graine peut produire des réactions d’hypersensibilité.

Employer l’huile obtenue de manière artisanale, suivant les procédés traditionnels, ou celle acquise en pharmacie ou dans un dispensaire autorisé. En effet, l’huile de ricin produite industriellement à des fins non médicales peut ne pas avoir été soumise à la détoxification de l’albumine à la vapeur, il s’agit donc d’un produit hautement toxique dont l’ingestion peut rapidement entraîner la mort.

Ne pas utiliser chez la femme enceinte ou allaitante, ni chez les enfants en dessous de 12 ans.

Travaux TRAMIL24-25

La graine fraîche pelée broyée24, la feuille sèche écrasée et la feuille fraîche écrasée25 ont été appliquées (0,6 g/6 cm2 de peau) sur 3 lapins albinos mâles New Zealand d’un poids moyen de 2 kg. Au bout de 4 heures, le patch a été retiré avant de procéder à des observations pour la lecture d’érythème et d’œdème à 24, 48 et 72 heures et ont montré un indice 0,0 les classant dans la catégorie non irritant.

Travail TRAMIL18

L’extrait aqueux et l’huile de graine sur des cultures de cellules de fibroblastes humains ont montré que l’extrait aqueux est très toxique, ce qui n’est pas le cas de l’huile.

L'extrait aqueux de feuille (25 g/kg) par voie orale au cobaye26 et (20 g/kg) chez la vache27 n’a provoqué aucun signe de toxicité.
L'extrait aqueux de graine par voie orale au rat n'a pas montré d’embryotoxicité28.

La graine appliquée par voie externe peut être allergisante pour l’être humain29.

La graine par voie orale chez l'adulte humain (21 à 30 graines/personne, soit environ 10 mg de ricine) a provoqué nausée, vomissement, diarrhée, collapsus circulatoire et déshydratation30-32.

L’intoxication par consommation de graine dépend du nombre de graines ingérées et du fait qu’elles aient été mastiquées ou non. Dans tous les cas, elle s’avère moins grave que ne le rapportaient les traités classiques (la mortalité est exceptionnelle). Les notifications les plus récentes concernant la toxicité par ingestion de ricin se sont référées à la prise de 10-15 graines mastiquées, et se sont situées dans le cadre de vomissements et de diarrhée. Compte tenu du fait que la persistance des altérations digestives pourrait s’accompagner de déshydratation, en cas d’intoxication chez des enfants, le traitement médical d’urgence est essentiel (évacuation du produit toxique et maintien de l’équilibre électrolytique)33.

L'huile de la graine (10% de l'alimentation) par voie orale au rat (les deux sexes) n’a provoqué aucun signe de toxicité34.

L’huile de graine rancie par voie orale s’avère très toxique pour l’être humain35.

L’abus d’huile de graine par voie orale produit : lésions intestinales, coliques, nausées, vomissements et déshydratation. Son emploi prolongé provoque un syndrome de malabsorption qui peut entraîner la mort36.

La plante entière par voie orale à des êtres humains adultes, peut provoquer une toxicité générale35,37.

La ricine est thermolabile; elle disparaît donc pendant le processus d’élaboration de l’huile de ricin33.

On ne dispose pas d’information garantissant l’innocuité de son emploi avec des enfants, ni avec des femmes enceintes ou allaitantes.

On a mis en évidence la présence dans la tige d’acétate d’une sapogénine stéroïdienne12.

La feuille contient de l’acide gallique, shikimique, ellagique, férulique et p-coumarinique, ainsi que les flavonoïdes suivants : rutine, quercitrine et isoquercitrine12.

La graine contient 50% de lipides (acide dihydroxystéarique et triglycérides de l’acide ricinoléique), des protéines, des glucosides, de la ricine, de la ricinine, des stérols, des vitamines, des enzymes (lipase, invertase et maltase) et du squalène13-14.

Le résidu de la graine pressée contient du ricinallergène13-14.

Analyse proximale pour 100 g de feuille séchée15: eau : 0%; protéines : 24,8%; lipides : 5,4%; glucides : 57,4%; fibres : 10,3%; cendres : 12,4%; calcium : 2670 mg; phosphore : 460 mg.

Analyse proximale de la graine15: eau : 0%; protéines : 26,2%; lipides : 65,9%.

L’huile contient des glucides, des tanins, des phospholipides et des hydrocarbures16.

100 mL d’huile de ricin contiennent :

- des caroténoïdes (provitamine A) : jusqu’à 200 mg

- des carotènes : jusqu’à 70 mg

- des tocophérols (vit. E) : jusqu’à 200 mg

- des acides gras : jusqu’à 1000 mg, consistant partie en acides gras polyinsaturés (vit. F), et partie en phospholipides (lécithines, céphalines et sphingomyélines).

- des esters (principalement de la bétastérine)17.

La ricine (alcaloïde dérivé de la pyridone) est une toxialbumine de constitution polypeptidique, formée de deux chaînes d’aminoacides unies par un pont disulfure, qui ne se trouve pas normalement dans l’huile obtenue par pression et qui subit des modifications sous l’action de la chaleur13-14.

Travail TRAMIL18

Les extraits aqueux et éthanolique de feuille sur le modèle MOLT-4 splénocytes et fibroblastes humains (cellules immunocompétentes) ont induit une légère inhibition de la croissance tumorale au bout de 48-72 heures avec 250 µg/mL. Avec moins de 50 µg/mL et en présence de concanavaline et de lipopolysaccharides (immunostimulants) ils ont produit une activité synergique sur les splénocytes; l’effet a été plus important avec l’extrait éthanolique. Le poids est exprimé en µg de plante séchée. De plus, l’extrait éthanolique a stimulé significativement la phagocytose, tandis que l’extrait aqueux l’a légèrement inhibée.

L’huile de la graine (suivant la méthode traditionnelle d’extraction), a montré une légère inhibition de la croissance tumorale et un effet immunosuppresseur discret, en présence d’immunostimulants préalablement ajoutés au milieu de culture.

Travail TRAMIL19

L'huile de ricin pure, par voie topique à la souris DE-1 mâle (20-25 g), 6 animaux/groupe, modèle de l'œdème de l'oreille, a été administrée 1 heure avant l'induction de l'inflammation par l'huile de Croton (10 μL/2,5 mL d'acétone), à 10 doses de 10 μL dans l'oreille droite, l'oreille gauche recevant 10 μL d'acétone comme témoin. L'huile a montré une activité anti-inflammatoire significative.

L’extrait éthanolique (95%) de feuille sèche (5 mg/mL) in vitro, a présenté une activité contre Staphylococcus aureus mais a été inactif contre Escherichia coli, Pseudomonas aeruginosa, Aspergillus niger et Candida albicans20.

L’extrait aqueux de feuille séchée (sans dilution) in vitro a été actif contre Escherichia coli, Pseudomonas aeruginosa, Salmonella newport, S. typhi, Sarcina lutea, Shigella flexneri, Staphylococcus albus et S. aureus21.

L’extrait aqueux de parties aériennes séchées (5 g/kg) par voie orale au rat, a eu une action diurétique (mais pas natriurétique, ni salidiurétique)22.

L’huile de ricin contient de l’acide ricinoléique, qui est un laxatif irritant qui stimule la sécrétion et la motilité intestinale23.

Pharmacopée: 

Ed.3

Références :  

1 WENIGER B, ROUZIER M, 1986
Enquête TRAMIL. Service Oecuménique d'Entraide SOE, Port au Prince, Haïti.

2 JEAN-PIERRE L, 1988
TRAMIL survey. St Lucia national herbarium, Castries, St Lucia.

3 EDOUARD JA, 1992
Enquête TRAMIL. Lycée agricole, Baie-Mahault, Guadeloupe.

4 FAUJOUR A, MURREY D, CHELTENHAM-CORBIN B, CARRINGTON S, 2003
TRAMIL survey. enda-caribbean, IICA & UAG, Saint Thomas, Barbados.

5 BALZ E, BOYER A, BURAUD M, 2007
Enquête TRAMIL à Marie-Galante. U. Bordeaux 3, U. Paris XI Chatenay-Malabry, UAG, Guadeloupe.

6 GERMOSEN-ROBINEAU L, GERONIMO M, AMPARO C, 1984
Encuesta TRAMIL. enda-caribe, Santo Domingo, Rep. Dominicana.

7 CHARLES C, 1988
TRAMIL survey. Movement for Cultural Awareness MCA, Roseau, Dominica.

8 BOULOGNE I, 2008
Enquête TRAMIL à Terre-de-Haut, Les Saintes, UAG, Guadeloupe (FWI).

9 WENIGER B, 1987-88
Encuesta TRAMIL. enda-caribe, Santo Domingo, Rep. Dominicana.

10 BOYER A, BURAUD M, 2007
Enquête TRAMIL à La Désirade. U. Paris XI Chatenay-Malabry, UAG, Guadeloupe.

11 LONGUEFOSSE JL, NOSSIN E, 1990-95
Enquête TRAMIL. Association pour la valorisation des plantes médicinales de la Caraïbe AVPMC, Fort de France, Martinique.

12 HEGNAUER R, 1973
Chemotaxonomy der Pflanzen. Basel, Schweiz: Birkhauser Verlag.

13 CHONKEL A, 1985
A propos de quelques graines toxiques existant à la Guadeloupe. Thèse Pharmacie, Montpellier, France.

14 DUKE JA, 1992
Handbook of phytochemical constituents of GRAS herbs and other economic plants. Boca Raton, USA: CRC Press.

15 DUKE JA, ATCHLEY AA, 1986
Handbook of proximate analysis tables of higher plants. Boca Raton, USA: CRC Press. p140.

16 DE SOUSA M, Matos ME, Matos FJ, MACHADO MI, CRAVEIRO AA, 1991
Constituintes químicos ativos de plantas medicinais Brasileiras. Laboratorio de produtos naturais, Fortaleza, Brasil: Ceará Edições UFC.

17 TSUPRIENKOVA T, 1982
Patente de autor de champú para el lavado del cabello (título original en ruso). URSS, A61K 7/06(53).

18 WENIGER B, 1992
Activités biologiques (cytotoxicité, effet sur la croissance, effet immunomodulateur) de drogues végétales de la Caraïbe utilisées par voie locale contre les brûlures, dans des systèmes de cellules animales et humaines en culture. Faculté de Pharmacie, Université de Strasbourg, Illkirch, France.

19 FRIAS AI, CABRERA H, GARCIA N, MORON F, VICTORIA MC, GERMOSEN-ROBINEAU, 2011
Efecto antiinflamatorio tópico del aceite de semilla de Ricinus communis (aceite de ricino) en el edema de la oreja inducido por aceite de Croton en ratones. Trabajo TRAMIL. Laboratorio Central de Farmacología. Universidad de Ciencias Médicas de La Habana, Cuba.

20 VERPOORTE R, DIHAL PP, 1987
Medicinal plants of Surinam IV. Antimicrobial activity of some medicinal plants. J Etnopharmacol 21(3):315-318.

21 MISAS CA, HERNANDEZ NM, ABRAHAM AM, 1979
Contribution to the biological evaluation of Cuban plants. I. Rev Cub Med Trop 31:5-12.

22 TANIRA MO, AGEEL AM, AL-SAID MS, 1989
A study on some Saudi medicinal plants used as diuretics in traditional medicine. Fitoterapia 60(5):443-447.

23 CECIL, RUSELL LA FAYETTE, 1987
Compendio de Medicina Interna. Madrid, España: Ed. Interamericana.

24 MARTINEZ MJ, LOPEZ M, MOREJON Z, BOUCOURT E, FUENTES V, MORON F, 2005
Irritabilidad dérmica primaria de semillas frescas peladas y machacadas de Ricinus communis L. Informe TRAMIL. Laboratorio Central de Farmacología, Facultad de Ciencias Médicas “Dr. Salvador Allende”, La Habana, Cuba.

25 MARTINEZ MJ, MOREJON Z, BOUCOURT E, FUENTES V, MORON F, 2003
Irritabilidad dérmica primaria de hoja seca y de hoja fresca de Ricinus communis L. Informe TRAMIL. Laboratorio Central de Farmacología, Facultad de Medicina “Dr. Salvador Allende”, La Habana, Cuba.

26 ROCHA E SILVA M, 1943
Studies on poisonous plants in the state of Sao Paulo. Toxicological expts on 27 plants which have been suspected of toxicity. Arq Inst Biol (Sao Paulo) 14:15.

27 CANELLA CFC, TOKARNIA CH, DOBEREINER J, 1966
Experiments with plants supposedly toxic to cattle in Northeastern Brazil, with negative results. Pesqui Agropecu Brasil Ser Vet 1:345-352.

28 KHOLKUTE SD, MUDGAL V, DESHPANDE PJ, 1976
Screening of indigenous medicinal plants for antifertility potentiality. Planta Med 29(2):150-155.

29 KANERVA L, ESTLANDER T, JOLANKI R, 1990
Long-lasting contact urticaria from castor bean. J Amer Acad Dermatol 23(2):351-355.

30 GOWANLOCH JN, BROWN CA, 1943
Poisonous snakes, plants and black widow spider of Louisiana, Dept. Conservation, New Orleans,Louisiana. Book.

31 OZTEKIN-MAT A, 1994
Plant poisoning in Turkey. Ann Pharm Fr 52(5):260-265.

32 KOPFERSCHMITT J, FLESCH F, LUGNIER A, SAUDER P, JAEGER A, MANTZ JM, 1983
Acute voluntary intoxication by ricin. Human Toxicol 2(2):239-242.

33 CANIGUERAL S, 2003
Ricinus comunis. Vademecum de Fitoterapia, Editorial Masson, Barcelona, España, Jul.30,2003. URL: www.masson.es/book/fitoterapia.html

34 IRWIN R, 1992
Toxicity studies of castor oil in F344/N rats and B6C3F1 mice (dosed feed studies). Natl Toxicol Program Tech Rep SER 1992:25.

35 WEE YC, GOPALAKRISHNAKONE P, CHAN A, 1988
Poisonous plants in Singapore - a colour chart for identification with symptoms and signs of poisoning. Toxicon 26(1):47.

36 ALONSO J, 1998
Tratado de fitomedicina. Bases clínicas y farmacológicas. Buenos Aires, Argentina: ISIS ediciones SRL. p840.

37 FERNANDO R, 1988
Plant poisoning in Sri Lanka. Toxicon 26(1):20.

38 PERIS JB, STUBING G, 2003
Ricinus comunis. Vademecum de Fitoterapia, Editorial Masson, Barcelona, España, Jul.30,2003. URL: www.masson.es/book/fitoterapia.html

 

Décharge

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