Citrus aurantium

nom scientifique : 
Citrus aurantium L.
synonyme : 
Aurantium acre Mill.
Famille : 

Distribution géographique

Originaire d’Asie, cultivée dans des régions tropicales et subtropicales.

Description botanique

Arbre pouvant atteindre 6 m de haut, à cime arrondie, avec des épines longues et plutôt souples. Feuilles de 7 à 10 cm, aiguës à acuminées; pétiole en forme d’aile prononcée. Fleurs axillaires de taille moyenne, blanches. Fruit de 7 à 8 cm de diamètre, de forme arrondie, un peu aplati au sommet, avec 10 à 12 segments; pulpe acide.

Voucher(s)

Jiménez,1507,JBSD
Medina,2,CICY
Benedetti,3,MAPR
Fuentes,946,ROIG
Ríos,409,CECALLI
Longuefosse&Nossin,13,HAVPM

flatulence :

peau du fruit, infusion, voie orale6

fièvre :

peau du fruit ou feuille, décoction ou infusion, voie orale4-5

conjonctivite :

fruit, jus, en instillation3-4

diarrhée :

fruit, jus, voie orale3-4

grippe :

fruit, jus, voie orale4-5

coliques :

feuille, décoction ou infusion, voie orale2

mal de tête :

feuille, décoction ou infusion, voie orale4-5

grippe :

feuille, décoction ou infusion, voie orale4-5

parasitoses intestinales :

feuille, décoction, voie orale7

toux :

fruit, jus, voie orale2-3,8

rhume :

feuille fraîche, décoction ou macération aqueuse, voie orale1

Le fruit et le jus du fruit de Citrus aurantium constituent des aliments de consommation humaine relativement étendue, et une source industrielle d’huile essentielle.

Contre les coliques, les maux de tête, la fièvre ou la grippe :
Préparer une décoction ou une infusion avec 3-5 feuilles tendres (10-15 grammes) dans 2 tasses (½ litre) d’eau. Pour la décoction, faire bouillir 5 minutes dans un récipient couvert. Pour l’infusion, ajouter l’eau bouillante aux 3-5 feuilles tendres puis couvrir. Laisser refroidir, filtrer et boire tiède une tasse 3 fois par jour1.

Contre la fièvre :
Préparer une décoction avec 1-2 petites cuillerées (5-10 grammes) de peau du fruit dans 1 tasse (250 millilitres) d’eau; faire bouillir 10 minutes dans un récipient couvert. Filtrer, laisser refroidir et boire 1 tasse 3 fois par jour44.

Contre les flatulences :
Préparer une infusion, ajouter 4 tasses (1 litre) d’eau bouillante à la peau d’un ½ fruit. Couvrir le récipient, laisser reposer et boire 1 tasse selon les besoins symptomatiques6.

Contre les parasites intestinaux :
Préparer une décoction avec 3-5 feuilles tendres dans 2 tasses (½ litre) d’eau. Faire bouillir 5 minutes dans un récipient couvert. Laisser refroidir, filtrer et boire une tasse tiède 2 fois par jour2.

Contre la conjonctivite :
Instiller 2-3 gouttes de jus de fruit frais dans l’œil 3 fois par jour.

Contre la diarrhée, la grippe ou la toux:
Boire le jus d’un fruit pressé 2 fois par jour.

Toute préparation médicinale doit être conservée au froid et utilisée dans les 24 heures.

Selon l’information disponible :

L’emploi contre les coliques, la conjonctivite, la diarrhée et les maux de tête est classé REC sur la base de l’expérience traditionnelle documenté par son usage significatif dans les enquêtes TRAMIL, les études de toxicité, de validation et l'information scientifique publiée.

Toute application sur les yeux doit se conformer aux plus strictes mesures d’hygiène, pour empêcher la contamination ou une infection supplémentaire et éviter le contact avec des substances irritantes pour la conjonctive. En cas de conjonctivite, l’application du jus de Citrus spp risque d’augmenter l’irritation.

L'utilisation de cette ressource doit être considérée comme un complément au traitement médical, sauf contre-indication.

En cas de détérioration du patient ou si les coliques ou le mal de tête persistent pendant plus de 2 jours ou la conjonctivite pendant plus de 3 jours, consulter un médecin.

En cas de diarrhée, on considère que ce remède est complémentaire de la thérapie de réhydratation orale.

En cas de détérioration de l’état du patient (déshydratation avec la langue sèche, pli cutané persistant, oligurie (diminution de la quantité d'urine), pleurs sans larmes...), consulter immédiatement un médecin.

Si la diarrhée dure plus de 3 jours chez un adulte et plus de 2 jours chez un enfant, consulter un médecin.

L’emploi contre le rhume et la grippe (feuille) est classé REC sur la base de son usage significatif traditionnel documenté dans les enquêtes TRAMIL, les études de toxicité et de validation.

Si l’état du patient se détériore ou si le rhume ou la grippe dure plus de 7 jours, consulter un médecin.

L’emploi contre la grippe (fruit) est classé REC sur la base de son usage significatif traditionnel documenté dans les enquêtes TRAMIL, les études de toxicité et l'information scientifique publiée.

L’emploi contre la fièvre, les flatulences et les parasites intestinaux est classé REC sur la base de son usage significatif traditionnel documenté dans les enquêtes TRAMIL et les études de toxicité.

Si l’état du patient se détériore ou si la fièvre dure plus de 2 jours, consulter un médecin.

A cause du risque que présente l’interaction avec la cyclosporine, il faut éviter l’ingestion de la décoction du fruit chez les personnes qui prennent ce médicament.

L’huile essentielle de la plante peut provoquer des réactions d’hypersensibilité.

Ne pas employer avec des femmes enceintes ou allaitantes, ni avec des enfants de moins de 8 ans.

Travaux TRAMIL32-33
L'infusion d'écorce (30%) de fruit frais (1,15 mg/mL de solides totaux) d'une part, le jus de fruit frais (12,29 mg/mL de solides totaux) d'autre part, en dose unique (23 et 245,8 mg de solides totaux/kg), par voie orale, au rat Wistar, selon le modèle de toxicité aiguë, n’ont pas provoqué de mortalité ni de signes évidents de toxicité dans les 24 heures ni les 14 jours d’observation, et n’ont pas mis de changement en évidence lors des études histopathologiques.

Travail TRAMIL34
L'extrait aqueux (décoction) lyophilisé de feuille fraîche (1g/kg/jour) a été administré par voie orale à 10 souris Swiss mâles (21,33 ± 0,64 g) quotidiennement pendant 5 jours consécutifs par semaine pendant 2 semaines. Le groupe témoin (10 souris) de mêmes caractéristiques a reçu de l'eau distillée (0,3 mL). Aucun signe de toxicité ni mortalité n'ont été observés durant l'essai ni les 7 jours qui ont suivi. L'autopsie n'a montré aucune altération macroscopique des organes internes.

Travail TRAMIL35
Le jus du fruit (100 µL) par voie topique dans le sac conjonctival de l'œil droit de 3 lapins, modèle d'irritation oculaire, avec 72 heures d’observation, n'a pas provoqué d’altération ni d'irritation.

Le jus de fruits frais, en dose unique (480 mL​​/jour) par voie orale chez des humains des deux sexes, n’a provoqué aucun signe évident de toxicité36.

La DL50 de l'extrait éthanolique (68,24%) de la peau du fruit (20 ± 2 g) par voie orale à la souris Swiss, protocole OECD, a été de 476,94 mg/kg37.

L'extrait éthanolique d’écorce du fruit sec (50%) (2,5 mg/kg/15 jours consécutifs) par voie orale au rat Sprague-Dawley (26 ± 2 g), a montré une toxicité cardiovasculaire (ECG anormal : arythmie ventriculaire, élargissement du complexe QRS)38.

La décoction du fruit, administrée (1 L/jour) conjointement avec de la cyclosporine (10 mg/kg) par voie orale au porc, a augmenté la concentration maximum de 64% et la biodisponibilité de celle-ci; sur 20% des animaux sont apparu des signes d’intoxication aiguë par la cyclosporine39.

L’extrait aqueux du fruit (500 µg/mL) in vitro a montré une activité cytotoxique, mais n’a pas eu d’effet embryotoxique40.

Les extraits aqueux et méthanolique du fruit immature (50 mg poids sec/disque) n’ont pas montré d’activité mutagène, avec et sans activation métabolique, sur la culture sur plaque d’agar-agar de Salmonella typhimurium souches TA98 et TA10041 ni à concentration de 100 mg/mL sur Bacillus subtillis H17 et Salmonella typhimurium TA98 et TA10042.

Basé sur les recherches en cours ainsi que la vaste ingestion d'orange amère et p-synéphrine sous la forme de compléments alimentaires ainsi que des fruits, des jus de fruits et autres produits alimentaires d'agrumes, les données démontrent que l'extrait d'orange amère est sans danger pour la consommation humaine. Aucun effet indésirable n’a été directement attribué à l’ingestion d’orange amère ou son protoalkaloïde primaire, la p-synéphrine par ingestion orale43.

On ne dispose pas d’information garantissant l’innocuité de son emploi médicinal sur des enfants ou des femmes enceintes ou allaitantes.

La feuille contient une huile essentielle : linalol (11%), acétate de linalol9; des flavonoïdes : néodiosmine, néohespéridine et rhoifoline10.

La graine renferme plusieurs triterpènes11; le fruit contient des triterpènes : limonine, nomiline et acide nomilinique12-13 et un alcaloïde isoquinoléique : la synéphrine14.

La pulpe du fruit présente de grandes quantités d’acides organiques (citrique et malique principalement) et de vitamine C; le péricarpe contient de la pectine15.

La fleur contient de l’huile essentielle ("neroli") 0,05-0,5% : limonène, linalol, nérol et anthranylate de méthyle9.

Le péricarpe a été amplement étudié et contient, entre autres composants flavonoïdes : hespéridine, néohespéridine16; huile essentielle ("curaçao") 2% : limonène (90%)9.

Analyse proximale pour 100 g du fruit17 : calories : 44; eau : 87,5%; protéines : 0,7%; lipides : 0,1%; glucides : 11,2%; fibres : 2%; cendres : 0,5%; calcium : 42 mg; phosphore : 20 mg; fer : 0,4 mg; carotène : 70 µg; thiamine : 0,07 mg; riboflavine : 0,03 mg; niacine : 0,3 mg; acide ascorbique : 43 mg.

Travail TRAMIL18
Le jus de fruits frais (100 µL) a montré une activité in vitro contre Staphylococcus aureus (ATCC 29737), Escherichia coli (ATCC 10536), Pseudomonas aeruginosa (ATCC 27853) et Klebsiella pneumoniae (ATCC 1003).

Travail TRAMIL19
L'extrait aqueux (décoction 30%) de feuille fraîche, (0,5, 1 et 5 g de matière végétale/kg), a été administré par voie orale dans le modèle de contorsions induites par l'acide acétique (0,75%, 0,1 mL/10 g) en intrapéritonéal, et le modèle de retrait de la queue causé par l'immersion dans l'eau chaude (55°C) sur la souris OF-1 mâle (20-25 g), 10 animaux/groupe. Aux doses de 1 et 5 g/kg l’extrait a montré une activité antalgique significative dans le modèle des contorsions mais pas dans le modèle du retrait de la queue.

L’extrait aqueux de fruit séché (20 mg/disque) a montré une activité in vitro contre Candida albicans20.

L’extrait alcoolique (teinture à 10 g de matière végétale sèche/100 mL d’éthanol) de fruit séché sur plaque d’agar-agar (30 µL/disque) a montré une activité in vitro contre Staphylococcus aureus21.

L’extrait aqueux (décoction) de fruit (0,05 mg/mL) in vitro a montré une activité contre le rotavirus; les principes actifs ont été l’hespéridine et la néohespéridine avec une concentration inhibitrice moyenne (CIM) égale à 10 et 25 micromoles, respectivement22.

L’extrait aqueux du fruit mûr dans un utérus œstrogénisé de rat a montré un effet antispasmodique non spécifique in vitro avec une dose inhibitrice moyenne (ID50) égale à 1,8 µg/mL. Les extraits aqueux de peau du fruit immature et mature, a eu le même effet sur ce modèle expérimental avec une ID50 = 0,16 et 0,27 µg/mL, respectivement23.

Les décoctions du fruit séché non parvenu à maturité (1,7 et 10 µg/mL)24 et du fruit mûr (1,8 µg/mL)23, in vitro ont montré un effet relaxant sur l’utérus de rat femelle en chaleur.

L’extrait aqueux du fruit séché (2 g/kg) par voie orale à la souris, a eu un effet antidiarrhéique in vivo selon le modèle de la diarrhée induite par le 5-H-tryptophane25.

L’extrait hydroalcoolique (95%) de la peau du fruit séché (2,5 mL/L) a montré un effet antispasmodique sur l’iléon isolé de cobaye26.

L’extrait aqueux du fruit séché (19,3 mg/kg) par voie orale à la souris a montré une activité immunomodulatrice27.

L’extrait aqueux (décoction) du fruit séché (100 et 250 mg/kg) par voie orale à des rats des deux sexes a montré une activité antiulcéreuse dans les lésions gastriques induites par éthanol, acide chlorhydrique et aspirine28.

L’extrait aqueux (décoction) de la peau séchée du fruit (1%), appliqué topiquement à des humains adultes, a été actif contre la pigmentation de la peau induite par lumière ultraviolette29.

L’ingestion de jus frais du fruit (1250 mL) par des humains adultes, dans une étude pharmacocinétique, a démontré l’absorption de la narangine et de l’hespéridine (flavonoïdes)30.

On a décrit les propriétés anti-infectieuses15 et antiscorbutiques de la vitamine C. C’est un cofacteur enzymatique qui intervient dans la synthèse de collagène et de carnitine, la transformation d’acide folique en folinique, le métabolisme microsomique de médicaments, la synthèse de noradrénaline et d’hormones peptidiques, la réduction du fer ferrique à ferreux au niveau gastrique, la formation d’hormones surrénales31.

Pharmacopée: 

Ed.3

Références :  

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Décharge

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